novembre 2019

« Oranger le monde, au-delà des apparences »

Connaissez-vous Fati ?

La voici. C’est cette jeune fille béninoise, fière de ses origines. Belle, rêveuse, ambitieuse, et toujours souriante.

Malheureusement, au-delà de cette apparence gaie et détendue, pour beaucoup de Fati, se cache souvent de la douleur et du chagrin.

Saviez-vous que d’après l’Enquête Démographique et de Santé V du Bénin, plus d’un quart des femmes béninoises âgées de 15 à 49 ans (27%) ont déclaré avoir subi des violences physiques, à un moment quelconque de leur vie depuis l’âge de 15 ans ?

Saviez-vous également que tous les jours, nous côtoyons des actes de violence et que nous seuls pouvons changer les choses ?

Novembre est là et nous approchons à grands pas des 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes. Il s’agit d’une campagne internationale annuelle qui débute le 25 novembre avec la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et s’achève le 10 décembre, avec la Journée des droits de l’homme.

Lancée en 1991 par des activistes au Women’s Global Leadership Institute, cette campagne est organisée chaque année. La couleur choisie pour cette lutte est l’ORANGE.

Cette année, au Bénin l’Association Rayon des Initiatives Culturelles Musicales et des Arts Oraux (RICMAO) et Dêkpêxo ont décidé de faire avec vous cette campagne. Nous l’avons intitulé : Oranger le monde, au-delà des apparences.

En quoi consistera t-elle ?

Il s’agit d’une campagne digitale. Avec vous, nous partagerons des visuels. Pour chaque jour de la campagne, un visuel et un message correspondra. Ensemble nous les partagerons partout, afin que tout le monde les voit. Chacun de nous sera un messager et amènera ces messages aussi loin que possible.

Le but de cette campagne est d’informer, de sensibiliser le grand public, pour susciter et amener un changement de comportement, vis-à-vis des violences à l’égard des filles et des femmes.

A la fin, une exposition photo sera présentée, à la maison des jeunes de Dangbo, dans l’Ouémé, le mercredi 11 Décembre 2019. Ce sera une occasion de rencontre et de dialogue avec les autorités locales, afin de mieux s’informer sur les violences et sur les lois qui les entourent. Parce que le changement de comportement commence par nous.

Alors prêts à oranger le monde ?

Rejoignez-nous ! Partagez vos photos, nos visuels, et messages pour montrer votre participation à la campagne sur FacebookInstagram, whatsapp et Twitter. Les hashtags officiels sont #Orangetheworld #Orangerlemonde229

Miss Dêkpêxo🧡

7 petits gestes pour prévenir le cancer du sein

Il n’existe pas de moyens sûrs de prévention du cancer du sein. Néanmoins, nous pouvons agir sur certains facteurs de risque modifiables.

Retrouvons ici, sept petits gestes qui peuvent nous aider à prévenir le cancer du sein.

  • Alcool et tabac

D’après une étude citée par Reader’s Digest, les femmes ayant l’habitude de boire 14 boissons alcoolisées, ou plus, par semaine, augmentent les risques de développer un cancer du sein de 35%, par rapport à celles qui se limitent à cinq verres par semaine. Le tabagisme aussi bien actif et passif, augmente également le risque de développer un cancer du sein.

Alors si nous voulons l’éviter, limitons notre consommation d’alcool et disons STOP au tabac.

  • Activité physique

Rester assis, pendant la plus grande partie de la journée, dans la voiture, au travail ou à la maison, augmente les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer.

Si votre travail vous contraint à rester trop longtemps  assis, essayez de prendre des pauses, pour marcher le plus souvent possible. En dehors du travail, il faut également maintenir un poids normal, en faisant de l’exercice, le plus régulièrement possible (3 à 6 heures/semaine).

  • Alimentation

Bien manger est le meilleur moyen de rester en bonne santé. Cela permet de réduire les risques de cancers. Pour éviter le cancer du sein, il faut donc rééquilibrer son alimentation. Manger sain et surtout consommer beaucoup de fruits et légumes. 

  • Allaitement

Les chercheurs expliquent que si toutes les femmes allaitaient 6 mois de plus, on pourrait éviter 25 000 cancers du sein chaque année. Les vertus du lait maternel pour le bébé sont bien connues.

En plus de celles là, la sécrétion de prolactine (hormone responsable du développement et du maintien de la lactation) pendant l’allaitement pourrait être bénéfique, et la diminution de la sécrétion d’hormones féminines que ce phénomène entraîne aurait également un effet favorable dans la prévention du cancer. Alors il est conseillé d’avoir des enfants avant l’âge de 35 ans et les allaiter, le plus longtemps possible.

  • Traitements hormonaux

Il a été constaté, sur le long terme que la combinaison d’œstrogènes et de progestatifs (par exemple), comme contraceptif ou pour gérer les symptômes de la ménopause, augmente de 24 % le risque de cancer du sein chez la femme.

Alors il est conseillé de suivre les traitements hormonaux en petite dose, et sur la plus courte durée possible.

  • Auto-examen des seins

Un auto-examen des seins, c’est l’examen fait par la femme elle-même à la recherche d’éventuelles  d’anomalies. Il est recommandé, dès l’apparition de la première menstruation chez la jeune fille et doit se faire entre le 7 ème et 10 ème jour du cycle menstruel.

Chez la femme ménopausée ou chez les hommes, l’auto-examen mensuel se fera à une date au choix. Retrouvez ici une démonstration de l’auto-examen des seins

  • Mammographie

Pour les femmes, à partir de 35 ans il est recommandé de faire la mammographie tous les 2 ans et de se faire examiner par un professionnel de santé (médecin, sage-femme, gynécologue)

Chez les femmes présentant un ou plusieurs facteurs de risque, la mammographie peut être prescrite de manière plus fréquente et à un âge beaucoup plus jeune.

Pour finir, je vous propose de calculer votre risque de développer un cancer du sein ici 👉🏾  MyCancerIQ (Cancer Care Ontario). Ce test vous prendra juste 3 minutes et vaut vraiment le détour.

 Miss Dêkpêxo ❤

Cancer du sein : un signe inquiétant, que faut-il faire ?

Alors, vous avez détecté un des signes dont nous avons parlé ici ?

La première chose à faire, est de vous rendre chez un agent de santé qualifié, pour un examen clinique. Cet examen rapide et indolore permet de détecter une anomalie et d’infirmer ou de confirmer les doutes.

Le diagnostic précoce du cancer du sein accroît les chances de guérison totale et diminue les conséquences de la maladie.

A la suite de l’examen clinique, l’agent de santé demandera donc des examens complémentaires, en fonction des conditions qui se présentent à lui. Il peut s’agir de:

  1. Une mammographie, qui est un examen radiographique du sein. Elle permet d’étudier, la glande mammaire et de dépister des anomalies des tissus, notamment un cancer du sein même à un stade précoce
  2. Une échographie mammaire. Elle utilise les ultrasons pour obtenir des images de l’intérieur du sein. Cet examen est pratiqué en complément d’une mammographie. Elle permet de voir la nature liquide ou solide des nodules découverts lors de la mammographie. 
  3. Une imagerie par résonance magnétique (IRM) est un examen réalisé grâce à un grand appareil cylindrique, composé d’un aimant très puissant. Elle permet de confirmer l’absence d’anomalie inquiétante lorsque la mammographie ou l’échographie n’ont pas permis de le faire. 
  4. Un scanner qui permet d’étudier le tissu mammaire de manière plus approfondie que la mammographie. Il permet aussi de mieux voir les ganglions de l’aisselle et dans la zone entre les poumons.
  5. Une biopsie mammaire: Elle consiste à effectuer un prélèvement d’une lésion détectée par palpation ou par mammographie afin d’être examiné au microscope par un médecin anatomo-pathologiste. Seul ce dernier est en mesure de déterminer si la lésion est cancéreuse ou non.

Sur la base de ces différents examens, le diagnostic du cancer du sein peut être posé.

De ce fait, un traitement sera entrepris.

Le traitement dans le cas du cancer du sein, a pour but de :

  • Améliorer le confort et la qualité de vie de la personne malade, en traitant les symptômes engendrés par la maladie.
  • Prolonger la survie
  • Réduire le risque de récidive

La prise en charge de ce cancer dépend notamment du type et du stade d’évolution. Il existe 5 catégories de traitement : la chirurgie,  la radiothérapie, la chimiothérapie, la thérapie hormonale, les thérapies ciblées. Le médecin traitant est habileté ç savoir quel type de traitement correspond à chaque cas.

D’après les études, 95% des cancers guérissent lorsqu’ils sont détectés tôt.

Il faut donc retenir qu’un cancer dépisté tôt aura la chance d’être traité, plus rapidement et efficacement qu’un cancer à un stade avancé.

Il est alors très important de se rendre à l’hôpital dès la suspicion d’une anomalie. 

Miss Dêkpêxo â¤